[BD] Aya de Youpougon

Aya de Youpougon trace la vie d’une jeune fille Ivoirienne, originaire de Youpougon, un quartier (ou arrondissement, appelez ça comme vous voulez) d’Abidjan, capitale économique et ville la plus importante de Côte d’Ivoire.

Aya (nom clairement typique ivoirien, elle pourrait s’appeler Jeanne si elle était Sud-Africaine), est une jeune fille en fin d’adolescence, qui s’épanouit dans la Côte d’Ivoire des années soixante-dix / quatre-vingts.

C’est la période de prospérité de la Côte d’Ivoire et par extension de la région du Golfe de Guinée. Le pays est considéré comme la « Locomotive Ivoirienne », et Abidjan est baptisée « la Perle des Lagunes ».

Youpougon est sans doute le quartier le plus populaire et le plus dynamique d’Abidjan.
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C’est ZE place où il faut aller quand on veut bien s’amuser. Très recommandée aux touristes pour découvrir le Zouglou - une musique locale très dansante [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] Découvrir le koutoukou – un alcool de palme. Boire de la bière de marque Solibra – exclusif ivoirien. Visiter le marché, [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] de l’attiéké au poisson.

Bref, have some fun à la sauce Ivoirienne.

C’est cette ambiance que Marguerite Abouet à su décrire et que j’ai savouré avec ravissement, certainement parce que l’auteur est née à Abidjan, justement à l’époque racontée, mais peut-être aussi avec un petit biais du au fait que je connais bien les lieux décrits, les tendances toussa toussa.

Les dialogues sont en Nouchis « nôtre argot à nous), ce qui rends le texte encore plus vivant

Les illustrations sont 100% Abidjannaises. J’ai trouvé que Clément Oubrerie a parfaitement su recréer l’architecture de la ville.
Et puis fil conducteur oblige, la trame de l’histoire est construite autour d’Aya qui vit d’amitié, d’amours, parfois des larmes mais beaucoup de rires. On dit de Ivoiriens qu’ils savent plaisanter quelque soit la situation.
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J’ai bien aimé cette série de BD qui m’a montré une facette bien plus optimiste de mon propre pays que je ne vois ces jours ci qu’a travers les yeux d’une guerre civile vraiment pas très drôle. Surtout qu’il s’agit d’une période que je n’ai vraiment pas du tout pu connaitre puisque née trop tard. C’est l’autre coté de l’envers des clichés désespérants de famine, et de guerre que montrent les médias par souci du sensationnel.