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 [INT] Expatriated in South Africa

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Messages : 445
Date d'inscription : 02/06/2009

[INT] Expatriated in South Africa Empty
MessageSujet: [INT] Expatriated in South Africa   [INT] Expatriated in South Africa I_icon_minitimeJeu 2 Déc - 15:13

Moi moche et méchante… Euh non... Moi jeune étrangère, fraîchement salariée, expatriée en Afrique du Sud.
Voilà presque un an et demi, je débarquais en Afrique du Sud, pour mon stage de fin d’année dans l’Entreprise « E ». Tout se passant relativement bien (malgré bien sur quelques petits couacs qu’on ne peut généralement pas éviter), me voici recrutée par l’Entreprise E. en question.

C’est là que démarre mon analyse de moi-même dans ce milieu si particulier qu’on ne peut effectivement décrire que comme un **arc-en-ciel**. Certains connaissent sans doute ce qu’on appelle la courbe d’acclimatation à un milieu. Elle décrit le processus d’acclimatation dans un nouveau pays, elle est constituée de phases bien définies qui durent plus ou moins longtemps ; la dernière étant celle où on est confortablement établi dans le nouvel environnement. Un petit quelque chose étudié en cours de sociologie seconde et troisième années de fac.

**Phase 1**,donc : *La lune de miel*, caractérisée par les chercheurs comme *enthousiaste, attitude positive, plein d’énergie, excitation*, en d’autres mots : c’est fantastique!
Effectivement, au début c’est vraiment super. Nouvelle boite, nouveau mode de vie, plus de devoirs à faire en rentrant le soir. Plein de nouvelles personnes à rencontrer et apprendre à connaître, milieu domestique ou professionnel. Il n’y avait aucune limite à la découverte de nouvelles choses.

La première chose à remarquer en Afrique du Sud est ce **climat absolument fantastique.** Peu de pluie ou pas du tout. Un grand ciel tout bleu et des températures ni trop chaudes, ni trop froides.
Des paysages à couper le souffle comme Table Mountain ou le Blyth Canyon sur la route vers le Krugger Park. Premières expériences de safaris, pas du tout comme à la télévision ou dans un zoo.

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Il y avait aussi les lieux de pèlerinages à faire comme Rhobben Island, le musée Chris Barnard, le mémorial Hector Pieterson
Prétoria et ses jacarandas ont quelque chose de magique et de ravissant.
Que du bon, que de bien. **Courbe en ascendance**.

Mais après la phase un, vient la **phase deux.**
On l’observe et la caractérise par un *choc culturel*. *Découragement, fatigue, frustrations, on est effrayé, on s’ennuie de la maison*. Les proches nous manquent. *Négatif, stress, confusion, fâché, malade*. C’est agaçant au possible ces maisons mal chauffées et mal isolées pendant l’hiver. On croyait à du beau temps finalement on se « pèle les miches ». Merci pour les rhumes et les maux de gorges, angines ou autres bobos quand ils ne sont pas dus à cette sécheresse qui nous crée démangeaisons sur démangeaisons. Le nez qui se met à saigner sans explications. Tout ça pendant que les amis de l’hémisphère nord se font dorer au soleil de juillet.

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En tant que jeune c’est frustrant de ne pas sortir comme on le souhaite. Toujours faire des plans vingt ans à l’avance, ne serait-ce que pour se faire un petit resto parce que tel ou tel manque de temps ou de moyens, et puis les copains avec qui on avait l’habitude de se voir pour cette petite toute petite chose qui faisait la différence : Café Méo, ou la Durée juste après une séance de cinéma, tiens.
Trop compliqués, jamais contents les collègues et les patrons de chez E.

La sécurité c’est encore une autre histoire. On croirait vivre dans une cage dorée tellement il faut se barricader la nuit pour ne rien risquer. Une ultra vigilance accrue et vitale à se demander si on n’est pas suivi en voiture. Garder une bombe de poivre dans son sac à main à tout moment. Ne pas sortir sans chaperons, surtout quand on est une jeune fille.
Pas terrible finalement cette Afrique du Sud tant rêvée. Courbe en chute libre.

Mais ensuite vient juste à temps la **3eme phase** celle de **récupération**. Plus d’intérêt dans le travail et les alentours, on ne se pose plus de question, la routine est établie. Le sens de l’humour revient ainsi que l’énergie. On se sent constructif et utile, on porte moins de jugement sur la situation.

Et puis il y a les amis expats, les amis VIE qui viennent compenser ou compléter les affiliations avec le directeur machin et la chargée responsable de trucmuche.
Chez E. j’ai découvert le principe, à mon avis très constructif, du BBE (Black Empowerment). Et c’est sans dire l’atmosphère admirable du Mondial en Juin dernier.
Le printemps revient en cette période festive et estivale. Pas si mal, du coup, cette Nation arc-en-ciel méritant bien son nom vu les connaissances et amitiés qu’on se forge d’origines si différentes.

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Vivement donc la phase quatre de notre étude qu’on nomme la phase d’ajustement. On devient plus aventureux, plus motivé, on cherche de nouvelles occasions d’apprendre. Et le désir de découverte nous revient. Bien ajusté alors à ce charmant pays qu’est l’Afrique du Sud.
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