[MED] Le Cassage d'un Mythe : Le Petit Chaperon rouge

Coucou Med,

Lex is back.


Vous connaissez tous l’histoire de la petite fille désobéissante avec une capuche rouge qui ne rien trouver de mieux que d’aller à l’encontre des conseilles de Maman, lui interdisant de traverser la foret pour aller chez Mère-Grand lui livrer une tarte-tatins qui devraient la géuerir d’une mauvaise grippe. Donc je zappe les détails à propos du loup et du bucheron ange-gardien.

Pour de vrai ça date de 1697, donc ce n’est pas vraiment un récit du moyen age, mais disons que l’ami Perrault a quand même voulu situer son œuvre dans les temps. Pour en savoir plus, je vous revois à Bruno Bettelheim, auteur de la Psychanalyse des contes de fées, que je n’ai pas lu, mais qui semble assez intéressant comme ça.

Sinon les recherches que j’ai pu faire en dehors de ce livre donc, m’ont fait réfléchir à deux fois avant de raconter cette histoire à mes petits neveux au bord du lit.

Faisons donc le tour de la question et de ses symboliques. Tout d’abord la couleur rouge du chaperon. Il faut savoir qu’à cette époque, les tissus de couleurs vives coûtaient chers et étaient réservés à l’élite noble. Pourquoi choisir cette nuance alors ? Pour être plus précis, les trois personnages féminins, la fille, la mère et la grand-mêre sont des symboliques des trois âgés de la vie.

L’image du Petit Chaperon rouge représente celui de la jeune fille aux portes de la maturité et le rouge serait donc le sang des menstruations. Tout de suite c’est moins mignon. La symbolique du chemin à prendre depuis la maison familiale jusqu'à celle de la Grand-Mère devient celle de la vie qui s’étend devant l’héroïne. Il lui faut donc traverser la forêt et ses obstacles comme ceux de la vie avant de devenir adulte. C’est là que ça devient intéressant : la rencontre avec le loup, figure qui incarne le prédateur masculin. Ou si on veut le passage à la maturité. Lorsque le loup se met dans le lit de la Grand-Mère pour y attirer laa petite fille, c’est presque l’allégorie d’un viol. C’est alors qu’intervient le personnage rédempteur, celui qui abat le loup, qui sauve la situation, et qui remet l’histoire dans le droit chemin.