BZH - Le Barzaz Breiz de Théodore Hersart, vicomte de La Villemarqué

J'ai découvert Denez Prigant en faisant quelques recherches personnelles sur l'une de ses chansons nommée [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]

Or, il se trouve que l'Ar Rannoù est en fait un extrait du Barzar Breizh.
Barzar Breizh… kezako me dire vous ? Eh bien Barzaz Breiz (de son nom complet Barzaz Breiz, chants populaires de la Bretagne, sous-titré « recueillis et publiés avec une traduction française, des éclaircissements, des notes et les mélodies originales par Th. de La Villemarqué » on reprends son souffle) signifie littéralement en breton, « Recueil de poèmes de Bretagne ».
Il s'agit en fait d'un recueil de chants issus dans la partie bretonnante de la Bretagne Bretagne au XIXème siècle, traduits et annotés par le vicomte Théodore Hersart de La Villemarqué La quasi-totalité de ces textes sont issus d'une collecte commencée par sa mère et poursuivie à plus grande échelle par le jeune écrivain.

Edité pour la première fois à Paris en 1893 en deux volumes, il parait une seconde fois en 1840. On peut aujourd'hui se procurer l'édition de 1999 comportant les textes bretons et leur traduction en vis-à-vis accompagnée d'un disque de douze chansons interprétées par Yann-Fañch Kemener pour ceux qui connaissent.

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Certains de ces chants vous les connaissez surement. On décompte entre autre
• La prophétie de Gwenc'hlan
• Submersion de la ville d'Ys
• Merlin barde
• Le vassal de Du Guesclin
Ou encore
• Le chant des Trépassés
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L'influence du Barzar Breizh sur des musiciens Bretons tels qu'Alan Stivell qui s'en inspire pour Marv Pontkalleg, An Alarc'h, Silvestrig, Jenovefa, Bale Arzur et Diougan Gwench'lan ou entre Tri Yann et Gilles Servat n'est pas en reste.

Quant à l'auteur, Théodore Hersart, vicomte de La Villemarqué est né le 7 juillet 1815 à Quimperlé et grandit près de Pont-Aven. C'est grâce à la passion et la grande connaissance orale et écrite du breton de sa mère la comtesse Marie-Ursyle Feydeay de Vaugien qu'étudiant, il commence une collection de chants bretons alors qu'il est élève au collège Jésuite de Vannes. Comme on dit, il y a toujours une femme derrière les grands hommes.

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Il entre en auditeur libre à l'Ecole de Chartres de Paris et c'est pendant ses vacances en Bretagne qu'il transcrit des chants bretons recueillis par des familiers (ouvriers, fermiers, serviteurs et charbonniers) sur des carnets de collectes. C'est à 24 ans seulement qu'il publie la première édition du Barzar Breizh. Comme quoi on est prometteur à cet âge.

Il cumule les honneurs jusqu'en 1858, date à laquelle il devient membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres et contribue lors de ce siècle a asseoir la culture bretonne dans une lancée ou la mode met en avant les cultures populaires.
Aujourd'hui encore, son influence à titre posthume en bretagne est considérable, ainsi qu'a l'étranger. La traduction bretonne de son nom, Kervarker, est utilisée pour un [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] consacré à l'apprentissage de la langue bretonne : que je recommande vivement pour les petites phrases de tous les jours.