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 BZH - [Légende] Ys la Blanche

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MessageSujet: BZH - [Légende] Ys la Blanche   BZH - [Légende] Ys la Blanche I_icon_minitimeVen 28 Aoû - 8:05

Cette histoire est celle du roi Gradlon. Excellent marin et stratège, il remportait nombre de ses batailles. Mais alors qu'il menait sa flotte vers le Nord, ses marins se rebellèrent, effrayé par le climat hostile qui les entourait et désertèrent la flotte. Gradlon se retrouva tout seul au cœur d'un désert de glace. Ce fut alors que lui apparut la reine Malgven souveraine boréale des froids pays du nord. Elle reconnu en lui un guerrier émérite et un héros au courage hors pair.

Elle lui proposa donc un pacte. S'il acceptait de la débarrasser d'un époux vieux et sénile, elle accepterait de l'épouser et de retourner à ses cotés en Bretagne. Ensemble ils tuèrent le vieux roi du Nord, emplirent un coffre de ses richesses, et, comme Gradlon n'avait plus de bateau, enfourchèrent Morvach, le cheval magique de Malgven dont le nom signifie cheval de la mer. C'était un grand cheval noir qui soufflait des flammes par ses naseaux et dont la crinière contrastait avec son poil par sa blancheur couleur écume.

Ils rejoignirent vite les bateaux qui faisaient route vers la Cornouaille. Mais un vent violent se leva, dispersant les navires, les faisant dériver et chavirer. Ce fut ainsi que Gradlon et Malgven restèrent plus d'un an sur la mer. Après quelques temps, la reine mit au monde une fille qu'ils prénommèrent Dahut. Cependant elle ne se remit jamais de cette couche difficile et trépassa quelque temps après. Fou de chagrin, Gradlon resta inconsolable, ne conservant pour seul réconfort que le plaisir de contempler sa fille qui était le portrait de Malgven.

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Enfin, ils atteignirent la Cornouaille. Toujours terré dans son chagrin, Gradlon passait ses journées enfermé dans son château tandis que Dahut parcourait les plages, tombant chaque jour un peu plus amoureuse de l'océan. Un beau jour elle demanda à son père de lui faire édifier une ville. Une ville au bord de l'eau. Ne sachant rien lui refuser, celui-ci accepta. Architectes, maçons, maitre d'œuvres, charpentiers, et autres artisans furent mandatés ; et, bientôt, une superbe ville aux murs d'une blancheur immaculée sembla surgir des flots à un endroit ou l'on situe aujourd'hui la baie de Douarnenez dans le Finistère. Afin de défendre la ville contre les assauts des tempêtes et des hautes vagues qui auraient pu la submerger, une gigantesque digue fut creusée tout autour. Deux immenses portes en bronze la tenaient fermée, et seul Gradlon en possédait la clé qu'il conservait autour de son cou.

La ville, qui fut nommée Ys la blanche, était un lieu de festivités. De nombreux marins y accostaient jour après jour pour y faire la fête, si bien que les festivités devinrent vite orgies et débauches auxquelles Dahut elle-même présidaient le plus souvent. Son jeu favori était de prendre un amant différent chaque soir. Elle leur attribuait un masque qui les étranglait au chant du coq le matin venu. Un cavalier surgissait alors pour entrainer les corps dans ce qui fut appelé la baie des Trépassés.

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Il est évident qu'une telle vie de péché ne pouvait rester longtemps impunie. Un jour de printemps, un cavalier tout vêtu de rouge arriva en ville d'Ys. Il était d'une taille impressionnante, encapuchonné, ses ongles étaient pointus et recourbés. Lorsque la princesse Dahut lui sourit il ne daigna pas lui adresser un regard. Pourtant, au bout de quelques jours passés dans la ville d'Ys, elle le convainquit de passer une nuit auprès d'elle. La tempête était rude ce soir là. A plusieurs reprises les vagues vinrent frapper contre les portes de bronze de la digue. Pourtant Dahut ne s'inquiétait pas. "Le vent peut frapper, c'est mon père qui possède l'unique clé de la porte."

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Ce fut alors que le cavalier rouge la mit au défit de profiter du sommeil de son père pour se rendre maitresse de la clé en ouvrant la porte. Dahut, que la jeunesse troublait autant que le mystère qui planait autour de cet inconnu, accepta. Elle se rendit au chevet de son père, lui prit la clé. Mais lorsque les portes furent ouvertes, une lame de fond se précipita vers la ville. Gradlon se réveilla en sursaut et prit sa fille en croupe sur Morvach'. La mer était déchainée et semblait les poursuivre. Alors qu'elle les rattrapait et que tout espoir semblait perdu, une silhouette pâle émergea des flots. Certains la tiennent pour la figure de Saint Guenolé.
"Malheur à toi qui a volé la clé de la ville d'Ys" déclara-t-il à l'attention de la princesse Dahut.
Comprenant ce qui c'était passé, le roi Gradlon, furieux, rejeta sa fille dans l'océan.

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Ce ne fut qu'alors que son cheval Morvach' réussi à reprendre de l'avance sur les flots qui a présent engloutissaient la ville d'Ys. Le cavalier et sa monture galopèrent toute la nuit jusqu'à atteindre une ville ou deux rivières se rejoignaient entre sept collines. Ce fut à cet endroit que Gradlon fonda sa nouvelle capitale : Quimper. Il y vécu le restant de ses jours, et à sa mort on y sculpta une statue qui est encore aujourd'hui élevée entre les deux tours de la Cathédrale Saint Corentin.

Certains disent que lorsqu'elle tomba dans les flots Dahut devint une sirène et que certains soirs elle apparaît aux pêcheurs sous les traits d'une jeune fille nue, peignant sa longue chevelure de feu. On dit aussi que par les soirs très calme, on entend encore sonner les cloches de la cité disparue.

Illustrations de Jacques LaMontaigne, Textes de Jean-Luc Istin et Thierry Jigourel
Extrait de la bande dessinée Les Druides
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MessageSujet: Re: BZH - [Légende] Ys la Blanche   BZH - [Légende] Ys la Blanche I_icon_minitimeDim 2 Mai - 7:46

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MessageSujet: Re: BZH - [Légende] Ys la Blanche   BZH - [Légende] Ys la Blanche I_icon_minitimeJeu 6 Juin - 11:59

Cette histoire est celle du roi Gradlon. Excellent marin et stratège, il remportait nombre de ses batailles. Evidemment, comme il était roi, un de ses passe temps préférés s’était de tenter d’étendre son territoire. En plus de tous ça, il était clairement bon stratège et excellent marin. Mais lorsqu’il commença à voir les choses en grand et qu’il menait sa flotte vers le Nord, ses marins se rebellèrent, effrayé par le climat hostile qui les entourait et désertèrent la flotte. Gradlon se retrouva tout seul au cœur d'un désert de glace. Ce fut alors que lui apparut sortant des mers dans le style du château de Mériadec, la reine Malgven souveraine boréale des froids pays du nord.




Comme elle savait qu’il était un guerrier émérite et un héros au courage hors pair, elle lui proposa un pacte. S'il acceptait de la débarrasser d'un époux vieux et sénile, elle accepterait de l'épouser et de retourner à ses cotés en Bretagne. Ensemble ils tuèrent le vieux roi du Nord, emplirent un coffre de ses richesses. Parce que quand même il y avait un double avantage à cet assassinat. Et comme Gradlon n'avait plus de bateau, enfourchèrent Morvach, le cheval magique de Malgven dont le nom signifie cheval de la mer. C'était un grand cheval noir qui soufflait des flammes par ses naseaux et dont la crinière contrastait avec son poil par sa blancheur couleur écume, bref, une bestiole pas très commode quand on ne la connaissait pas.




Pressé de faire leur besogne chez l’époux acariâtre, et avec Morvach qui allait si vite qu’il flottait pratiquement sur l’eau, ils rejoignirent vite les bateaux qui faisaient route vers la Cornouaille. Mais un vent violent se leva, dispersant les navires, les faisant dériver et chavirer. Ce fut ainsi que Gradlon et Malgven restèrent plus d'un an sur la mer. Pendant ces quelques temps, la reine mit au monde une fille qu'ils prénommèrent Dahut. Faut croire qu’ils n’ont pas attendu longtemps avant de faire crac-crac. Cependant elle ne se remit jamais de cette couche difficile et trépassa peu de temps après. Fou de chagrin, Gradlon resta inconsolable, ne conservant pour seul réconfort que le plaisir de contempler sa fille qui était le portrait craché de Malgven.




Enfin, ils atteignirent la Cornouaille. Toujours terré dans son chagrin, Gradlon passait ses journées enfermé dans l’aile ouest de son château uniquement meublé d’une petite table avec une rose, tandis que Dahut parcourait les plages, tombant chaque jour un peu plus amoureuse de l'océan. Un beau jour elle demanda à son père de lui faire édifier une ville. Une ville au bord de l'eau, rien que ça…


Avec un Papa comme le sien je serai déjà ravie s’il m’offrait un home ciné complet avec suround sound ordinateur (clavier et souris) en wifi et volets automatiques. Et puis un passeport avec tous les VISA possible et imaginable je prends aussi.

Bref ne sachant rien lui refuser, celui-ci accepta. Architectes, maçons, maitre d'œuvres, charpentiers, beaux gosses et autres artisans furent mandatés ; et, bientôt, une superbe ville aux murs d'une blancheur immaculée sembla surgir des flots à un endroit ou l'on situe aujourd'hui la baie de Douarnenez dans le Finistère (vous aller dire que j’utilise beaucoup le Finistère dans mes histoires mais bon, là je n’ai pas vraiment le choix vous allez comprendre pourquoi). Afin de défendre la ville contre les assauts des tempêtes et des hautes vagues qui auraient pu la submerger, une gigantesque digue fut creusée tout autour Où un mur c’est selon les versions, mais je trouve celle là plus crédirble puisque deux immenses portes en bronze la tenaient fermée, et seul Gradlon en possédait la clé qu'il conservait autour de son cou.



La ville, qui fut nommée Ys la blanche, était un lieu de festivités. De nombreux marins y accostaient jour après jour pour y faire la fête, si bien que les festivités devinrent vite orgies, débauches, partouzes gai prides etc, auxquelles Dahut elle-même présidaient le plus souvent. Son jeu favori était de prendre un amant différent chaque soir. Elle leur attribuait un masque qui les étranglait au chant du coq le matin venu. Un cavalier vétu d’une cape rouge sang surgissait alors pour entrainer les corps dans ce qui fut appelé la baie des Trépassés. Je trouve personnellement que ça pourrait s’appeler la baie des Etranglés, ça aurait fait plus classe mais bon.




Il est évident qu'une telle vie de péché ne pouvait rester longtemps impunie. Un jour de printemps, ou d’été ou d’hiver Whatever ; ça n’a pas d’importance, Un c’est un cavalier vêtu d’une cape aux larges bords rabattus sur un chapeau de feutre qui rejetait son visage dans l'ombre, plutôt de haute taille le dos un peu voûté, habillé à la mode ancienne, avec une veste à longues basques et des braies nouées au-dessus du genou qui arriva en ville d'Ys, et ce n’était pas du tout celui qui sortait de la mer pour achever le travail de la belle Dahut.




C’est vrai que ça ne tourne pas du tout logiquement, mais remarquez que dans absolument toutes les légendes où il apparait, personne n’est foutu capable de le reconnaitre. C’est comme ça. C’est une règle et puis c’est tout. Ne cherchez pas. Pourtant, je pense qu’entre nous je n’ai certainement pas besoin de vous le représenter, mais souvenez vous quand même que j’avais rencontré sa Maman il y a peu de temps.
Donc, malgré son aspect un peu dark, et bien sur aussi parce que Princesse Dahut ne fit pas le lien, il est clair qu’il fallait absoooooolument qu’elle l’ajoute à sa collection.


La tempête était rude ce soir là. A plusieurs reprises les vagues vinrent frapper contre les portes de bronze de la digue. Pourtant Dahut ne s'inquiétait pas. "Le vent peut frapper, c'est mon père qui possède l'unique clé de la porte."




Ce fut alors que le cavalier noir la mit au défit de profiter du sommeil de son père pour se rendre maitresse de la clé en ouvrant la porte. Déjà qu’elle était « jeune et innocente (enfin autant que le mot innocent reste à discuter… j’aurai plutôt choisi idiote) Dahut excellait au jeu action/vérité. Elle accepta donc et se faufila au chever de son père, et lui prit la clé. C’est clair dans les légendes : parler avec l’Ankou c’est garantir sa mort ou la mort d’un proche de manière imminent. Alors faire crac-crac avec… c’est sans commentaires. Lorsque les portes furent ouvertes, un méga tsunami se précipita vers la ville détruisant presque tout sur son passage. . Gradlon se réveilla en sursaut et prit sa fille en croupe sur Morvach'. La mer était déchainée et semblait les poursuivre. Alors qu'elle les rattrapait et que tout espoir semblait perdu, une silhouette pâle émergea des flots, sans doute la Déesse Epona
"Malheur à toi qui a volé la clé de la ville d'Ys" déclara-t-elle à l'attention de la princesse Dahut.
Comprenant ce qui c'était passé, le roi Gradlon, furieux, rejeta sa fille dans l'océan où elle se noyait… sympa…



Ce ne fut qu'alors que son cheval Morvach' réussi à reprendre de l'avance sur les flots qui a présent engloutissaient la ville d'Ys. Le cavalier et sa monture galopèrent toute la nuit jusqu'à atteindre une ville ou deux rivières se rejoignaient entre sept collines. Ce fut à cet endroit que Gradlon fonda sa nouvelle capitale : Quimper. Il y vécu le restant de ses jours, et à sa mort on y sculpta une statue qui est encore aujourd'hui élevée entre les deux tours de la Cathédrale Saint Corentin.


Certains disent que lorsqu'elle tomba dans les flots Dahut devint une sirène et que certains soirs elle apparaît aux pêcheurs sous les traits d'une jeune fille nue, peignant sa longue chevelure de feu. On devrait faire une propa sur le pourquoi du comment les sirènes sont toujours en train de se peigner les cheveux. J’ai ma propre théorie, mais tout le monde n’est pas forcément d’accord. On dit aussi que par les soirs très calme, on entend encore sonner les cloches de la cité disparue.
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MessageSujet: Re: BZH - [Légende] Ys la Blanche   BZH - [Légende] Ys la Blanche I_icon_minitimeJeu 6 Juin - 12:01

Cette histoire est celle du roi Gradlon. Excellent marin et stratège, il remportait nombre de ses batailles. Evidemment, comme il était roi, un de ses passe temps préférés s’était de tenter d’étendre son territoire. En plus de tous ça, il était clairement bon stratège et excellent marin. Mais lorsqu’il commença à voir les choses en grand et qu’il menait sa flotte vers le Nord, ses marins se rebellèrent, effrayé par le climat hostile qui les entourait et désertèrent la flotte. Gradlon se retrouva tout seul au cœur d'un désert de glace. Ce fut alors que lui apparut sortant des mers dans le style du château de Mériadec, la reine Malgven souveraine boréale des froids pays du nord.




Comme elle savait qu’il était un guerrier émérite et un héros au courage hors pair, elle lui proposa un pacte. S'il acceptait de la débarrasser d'un époux vieux et sénile, elle accepterait de l'épouser et de retourner à ses cotés en Bretagne. Ensemble ils tuèrent le vieux roi du Nord, emplirent un coffre de ses richesses. Parce que quand même il y avait un double avantage à cet assassinat. Et comme Gradlon n'avait plus de bateau, enfourchèrent Morvach, le cheval magique de Malgven dont le nom signifie cheval de la mer. C'était un grand cheval noir qui soufflait des flammes par ses naseaux et dont la crinière contrastait avec son poil par sa blancheur couleur écume, bref, une bestiole pas très commode quand on ne la connaissait pas.




Pressé de faire leur besogne chez l’époux acariâtre, et avec Morvach qui allait si vite qu’il flottait pratiquement sur l’eau, ils rejoignirent vite les bateaux qui faisaient route vers la Cornouaille. Mais un vent violent se leva, dispersant les navires, les faisant dériver et chavirer. Ce fut ainsi que Gradlon et Malgven restèrent plus d'un an sur la mer. Pendant ces quelques temps, la reine mit au monde une fille qu'ils prénommèrent Dahut. Faut croire qu’ils n’ont pas attendu longtemps avant de faire crac-crac. Cependant elle ne se remit jamais de cette couche difficile et trépassa peu de temps après. Fou de chagrin, Gradlon resta inconsolable, ne conservant pour seul réconfort que le plaisir de contempler sa fille qui était le portrait craché de Malgven.




Enfin, ils atteignirent la Cornouaille. Toujours terré dans son chagrin, Gradlon passait ses journées enfermé dans l’aile ouest de son château uniquement meublé d’une petite table avec une rose, tandis que Dahut parcourait les plages, tombant chaque jour un peu plus amoureuse de l'océan. Un beau jour elle demanda à son père de lui faire édifier une ville. Une ville au bord de l'eau, rien que ça…


Avec un Papa comme le sien je serai déjà ravie s’il m’offrait un home ciné complet avec suround sound ordinateur (clavier et souris) en wifi et volets automatiques. Et puis un passeport avec tous les VISA possible et imaginable je prends aussi.

Bref ne sachant rien lui refuser, celui-ci accepta. Architectes, maçons, maitre d'œuvres, charpentiers, beaux gosses et autres artisans furent mandatés ; et, bientôt, une superbe ville aux murs d'une blancheur immaculée sembla surgir des flots à un endroit ou l'on situe aujourd'hui la baie de Douarnenez dans le Finistère (vous aller dire que j’utilise beaucoup le Finistère dans mes histoires mais bon, là je n’ai pas vraiment le choix vous allez comprendre pourquoi). Afin de défendre la ville contre les assauts des tempêtes et des hautes vagues qui auraient pu la submerger, une gigantesque digue fut creusée tout autour Où un mur c’est selon les versions, mais je trouve celle là plus crédirble puisque deux immenses portes en bronze la tenaient fermée, et seul Gradlon en possédait la clé qu'il conservait autour de son cou.



La ville, qui fut nommée Ys la blanche, était un lieu de festivités. De nombreux marins y accostaient jour après jour pour y faire la fête, si bien que les festivités devinrent vite orgies, débauches, partouzes gai prides etc, auxquelles Dahut elle-même présidaient le plus souvent. Son jeu favori était de prendre un amant différent chaque soir. Elle leur attribuait un masque qui les étranglait au chant du coq le matin venu. Un cavalier vétu d’une cape rouge sang surgissait alors pour entrainer les corps dans ce qui fut appelé la baie des Trépassés. Je trouve personnellement que ça pourrait s’appeler la baie des Etranglés, ça aurait fait plus classe mais bon.




Il est évident qu'une telle vie de péché ne pouvait rester longtemps impunie. Un jour de printemps, ou d’été ou d’hiver Whatever ; ça n’a pas d’importance, Un c’est un cavalier vêtu d’une cape aux larges bords rabattus sur un chapeau de feutre qui rejetait son visage dans l'ombre, plutôt de haute taille le dos un peu voûté, habillé à la mode ancienne, avec une veste à longues basques et des braies nouées au-dessus du genou qui arriva en ville d'Ys, et ce n’était pas du tout celui qui sortait de la mer pour achever le travail de la belle Dahut.




C’est vrai que ça ne tourne pas du tout logiquement, mais remarquez que dans absolument toutes les légendes où il apparait, personne n’est foutu capable de le reconnaitre. C’est comme ça. C’est une règle et puis c’est tout. Ne cherchez pas. Pourtant, je pense qu’entre nous je n’ai certainement pas besoin de vous le représenter, mais souvenez vous quand même que j’avais rencontré sa Maman il y a peu de temps.
Donc, malgré son aspect un peu dark, et bien sur aussi parce que Princesse Dahut ne fit pas le lien, il est clair qu’il fallait absoooooolument qu’elle l’ajoute à sa collection.


La tempête était rude ce soir là. A plusieurs reprises les vagues vinrent frapper contre les portes de bronze de la digue. Pourtant Dahut ne s'inquiétait pas. "Le vent peut frapper, c'est mon père qui possède l'unique clé de la porte."




Ce fut alors que le cavalier noir la mit au défit de profiter du sommeil de son père pour se rendre maitresse de la clé en ouvrant la porte. Déjà qu’elle était « jeune et innocente (enfin autant que le mot innocent reste à discuter… j’aurai plutôt choisi idiote) Dahut excellait au jeu action/vérité. Elle accepta donc et se faufila au chever de son père, et lui prit la clé. C’est clair dans les légendes : parler avec l’Ankou c’est garantir sa mort ou la mort d’un proche de manière imminent. Alors faire crac-crac avec… c’est sans commentaires. Lorsque les portes furent ouvertes, un méga tsunami se précipita vers la ville détruisant presque tout sur son passage. . Gradlon se réveilla en sursaut et prit sa fille en croupe sur Morvach'. La mer était déchainée et semblait les poursuivre. Alors qu'elle les rattrapait et que tout espoir semblait perdu, une silhouette pâle émergea des flots, sans doute la Déesse Epona
"Malheur à toi qui a volé la clé de la ville d'Ys" déclara-t-elle à l'attention de la princesse Dahut.
Comprenant ce qui c'était passé, le roi Gradlon, furieux, rejeta sa fille dans l'océan où elle se noyait… sympa…



Ce ne fut qu'alors que son cheval Morvach' réussi à reprendre de l'avance sur les flots qui a présent engloutissaient la ville d'Ys. Le cavalier et sa monture galopèrent toute la nuit jusqu'à atteindre une ville ou deux rivières se rejoignaient entre sept collines. Ce fut à cet endroit que Gradlon fonda sa nouvelle capitale : Quimper. Il y vécu le restant de ses jours, et à sa mort on y sculpta une statue qui est encore aujourd'hui élevée entre les deux tours de la Cathédrale Saint Corentin.


Certains disent que lorsqu'elle tomba dans les flots Dahut devint une sirène et que certains soirs elle apparaît aux pêcheurs sous les traits d'une jeune fille nue, peignant sa longue chevelure de feu. On devrait faire une propa sur le pourquoi du comment les sirènes sont toujours en train de se peigner les cheveux. J’ai ma propre théorie, mais tout le monde n’est pas forcément d’accord. On dit aussi que par les soirs très calme, on entend encore sonner les cloches de la cité disparue.
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MessageSujet: Re: BZH - [Légende] Ys la Blanche   BZH - [Légende] Ys la Blanche I_icon_minitimeLun 10 Juin - 10:18


Cette histoire est en fait celle du roi Gradlon. Excellent marin et stratège, il remportait nombre de ses batailles. Evidemment, comme il était roi, un de ses passes temps préférés s’était de tenter d’étendre son territoire. En plus de tous ça, il était clairement bon stratège et excellent marin. Mais lorsqu’il commença à voir les choses en grand et qu’il menait sa flotte vers le Nord, ses marins se rebellèrent, effrayé par le climat hostile qui les entourait et désertèrent la flotte. Gradlon se retrouva tout seul au cœur d'un désert de glace. Ce fut alors que lui apparut sortant des mers dans le style du château de Mériadec, la reine Malgven souveraine boréale des froids pays du nord.




Comme elle savait qu’il était un guerrier émérite et un héros au courage hors pair, elle lui proposa un pacte. S'il acceptait de la débarrasser d'un époux vieux et sénile, elle accepterait de l'épouser et de retourner à ses cotés en Bretagne. Ensemble ils tuèrent le vieux roi du Nord, emplirent un coffre de ses richesses. Parce que quand même il y avait un double avantage à cet assassinat. Et comme Gradlon n'avait plus de bateau, enfourchèrent Morvach, le cheval magique de Malgven dont le nom signifie cheval de la mer. C'était un grand cheval noir qui soufflait des flammes par ses naseaux et dont la crinière contrastait avec son poil par sa blancheur couleur écume, bref, une bestiole pas très commode quand on ne la connaissait pas.




Pressé de faire leur besogne chez l’époux acariâtre, et avec Morvach qui allait si vite qu’il flottait pratiquement sur l’eau, ils rejoignirent vite les bateaux qui faisaient route vers la Cornouaille. Mais un vent violent se leva, dispersant les navires, les faisant dériver et chavirer. Ce fut ainsi que Gradlon et Malgven restèrent plus d'un an sur la mer. Pendant ces quelques temps, la reine mit au monde une fille qu'ils prénommèrent Dahut. Faut croire qu’ils n’ont pas attendu longtemps avant de faire crac-crac. Cependant elle ne se remit jamais de cette couche difficile et trépassa peu de temps après. Fou de chagrin, Gradlon resta inconsolable, ne conservant pour seul réconfort que le plaisir de contempler sa fille qui était le portrait craché de Malgven.





Enfin, ils atteignirent la Cornouaille. Toujours terré dans son chagrin, Gradlon passait ses journées enfermé dans l’aile ouest de son château uniquement meublé d’une petite table avec une rose, tandis que Dahut parcourait les plages, tombant chaque jour un peu plus amoureuse de l'océan. Un beau jour elle demanda à son père de lui faire édifier une ville. Une ville au bord de l'eau, rien que ça…




Avec un Papa comme le sien je serai déjà ravie s’il m’offrait écran 120 pouces surround sound (pas besoin de 3D) / ordinateur, clavier et souris en wifi. Si non pouvait ajouter à ça, un passeport tout VISAS ce serait chouette aussi.



Bref ne sachant rien lui refuser, celui-ci accepta. Architectes, maçons, maitre d'œuvres, charpentiers, beaux gosses et autres artisans furent mandatés ; et, bientôt, une superbe ville aux murs d'une blancheur immaculée sembla surgir des flots à un endroit ou l'on situe aujourd'hui la baie de Douarnenez dans le Finistère (vous aller dire que j’utilise beaucoup le Finistère dans mes histoires mais bon, là je n’ai pas vraiment le choix vous allez comprendre pourquoi). Afin de défendre la ville contre les assauts des tempêtes et des hautes vagues qui auraient pu la submerger, une gigantesque digue fut creusée tout autour Où un mur c’est selon les versions, mais je trouve celle là plus crédirble puisque deux immenses portes en bronze la tenaient fermée, et seul Gradlon en possédait la clé qu'il conservait autour de son cou.




La ville, qui fut nommée Ys la blanche, était un lieu de festivités. De nombreux marins y accostaient jour après jour pour y faire la fête, si bien que les festivités devinrent vite orgies, débauches, partouzes gai prides etc, auxquelles Dahut elle-même présidaient le plus souvent. Son jeu favori était de prendre un amant différent chaque soir. Elle leur attribuait un masque qui les étranglait au chant du coq le matin venu. Un cavalier vétu d’une cape rouge sang surgissait alors pour entrainer les corps dans ce qui fut appelé « la baie des Trépassés ». Je trouve personnellement que ça pourrait s’appeler la « baie des Etranglés », ça aurait fait plus classe mais bon c’est juste une question d’esthétique.





Il est évident qu'une telle vie de péché ne pouvait rester longtemps impunie. Un jour de printemps, ou d’été ou d’hiver Whatever ; ça n’a pas d’importance, Un c’est un cavalier vêtu d’une cape aux larges bords rabattus sur un chapeau de feutre qui rejetait son visage dans l'ombre, plutôt de haute taille le dos un peu voûté, habillé à la mode ancienne, avec une veste à longues basques et des braies nouées au-dessus du genou qui arriva en ville d'Ys, et ce n’était pas du tout celui qui sortait de la mer pour achever le travail de la belle Dahut.






C’est vrai que ça ne tourne pas du tout logiquement, mais remarquez que dans absolument toutes les légendes où il apparait, personne n’est foutu capable de le reconnaitre. C’est comme ça. C’est une règle et puis c’est tout. Ne cherchez pas. Pourtant, je pense qu’entre nous je n’ai certainement pas besoin de vous le représenter, mais souvenez vous quand même que j’avais rencontré sa Maman il y a peu de temps.
Donc, malgré son aspect un peu dark, et bien sur aussi parce que Princesse Dahut ne fit pas le lien, il est clair qu’il fallait absoooooolument qu’elle l’ajoute à sa collection.



La tempête était rude ce soir là. A plusieurs reprises les vagues vinrent frapper contre les portes de bronze de la digue. Pourtant Dahut ne s'inquiétait pas. "Le vent peut frapper, c'est mon père qui possède l'unique clé de la porte."




Ce fut alors que le cavalier noir la mit au défit de profiter du sommeil de son père pour se rendre maitresse de la clé en ouvrant la porte. Déjà qu’elle était « jeune et innocente (enfin autant que le mot innocent reste à discuter… j’aurai plutôt choisi idiote) Dahut excellait au jeu action/vérité. Elle accepta donc et se faufila au chever de son père, et lui prit la clé. C’est clair dans les légendes : parler avec l’Ankou c’est garantir sa mort ou la mort d’un proche de manière imminent. Alors faire crac-crac avec… c’est sans commentaires. Lorsque les portes furent ouvertes, un méga tsunami se précipita vers la ville détruisant presque tout sur son passage. . Gradlon se réveilla en sursaut et prit sa fille en croupe sur Morvach'. La mer était déchainée et semblait les poursuivre. Alors qu'elle les rattrapait et que tout espoir semblait perdu, une silhouette pâle émergea des flots, sans doute la Déesse Epona
"Malheur à toi qui a volé la clé de la ville d'Ys" déclara-t-elle à l'attention de la princesse Dahut.
Comprenant ce qui c'était passé, le roi Gradlon, furieux, rejeta sa fille dans l'océan où elle se noyait… sympa… (mais en même temps quand on abuse un peu trop de ses jouets faut s’attendre à un mauvais retour.




Ce ne fut qu'alors que son cheval Morvach' réussi à reprendre de l'avance sur les flots qui a présent engloutissaient la ville d'Ys. Le cavalier et sa monture galopèrent toute la nuit jusqu'à atteindre une ville ou deux rivières se rejoignaient entre sept collines. Ce fut à cet endroit que Gradlon fonda sa nouvelle capitale : Quimper. Il y vécu le restant de ses jours, et à sa mort on y sculpta une statue qui est encore aujourd'hui élevée entre les deux tours de la Cathédrale Saint Corentin.




Certains disent que lorsqu'elle tomba dans les flots Dahut devint une sirène et que certains soirs elle apparaît aux pêcheurs sous les traits d'une jeune fille nue, peignant sa longue chevelure de feu. On devrait faire une propa sur le pourquoi du comment les sirènes sont toujours en train de se peigner les cheveux. J’ai ma propre théorie, mais tout le monde n’est pas forcément d’accord. On dit aussi que par les soirs très calme, on entend encore sonner les cloches de la cité disparue.

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