Il y a des méchants qui parfois passent totalement dans l’ombre, et qu’’on remarque à peine. Le scénario pourrait en faire abstention, mais ils apportent quand même un plus au côté obscur de l’histoire.
Monsieur d’Arque est de ceux- là.
Certains se souvent peut-être de l’épisode du film La Belle et la Bête lors duquel Gaston fait appel à au propriétaire d’un asile de fous, la Maison des Lunes, pour faire du chantage à Belle en menaçant de faire interner Maurice à moins qu’elle n’accepte de l’épouser.
C’est là qu’entre en scène Monsieur d’Arque (comprenez le jeu de mot : Dark en anglais qui signifie sombre). On le voit qu’à peine quelques minutes à deux reprises dans le film, mais sa seule présence à de quoi faire froid dans le dos. Physiquement il a tout ce qu’il faut de repoussant : un visage et des doigts squelettiques sous une peau verdâtre et des yeux cernés rouges (il rappelle un peu le juge Frollo dont nous avions parlé lors d’une propa précédente). Il est présenté comme sadique et avare et corruptible. Quelques pièces d’argent lui suffisent à la fois pour faire croire à la foule du village ce qu’elle veut entendre, une fois payé il révèle clairement ses sombres activités envers les internes de l’asile, et en plus il aime ça.
Après lecture, j’en ai conclut qu’on pouvait même lui prêter le caractère d’un lâche qui disparaît au moment même ou Gaston prend la relève en motivant la foule à tuer la Bête.
Après tout, il a déjà été payé alors pourquoi s’éterniser.